La fausse amie

Publié le 19/04/2012 à 17:02 par minicrevette

 

                  Chapitre 3 : La vraie vengeance.

 

 

Vendredi Matin.

 

 

Ma mère me déposa devant le portail de mon école. Je marchai jusque dans la cour. Je courus vers Murielle et lui dis :

 

-        Viens, je veux te parler !

-        Me parler ??? Tu ne te souviens donc plus que nous ne sommes plus amies ?

-        Mais si, mais c’est seulement que je veux te parler, alors, viens avec moi s’il te plaît !

-        Bah vas-y, dis moi ce que tu veux me dire.

-        Murielle, c’est une discussion privée !!!

-        Ben c’est pas grave je ne viens pas !

-        Allez !!! J’ai besoin de te parler !!! S’il te plaît Murielle !!!

-        Pour quoi tu veux me parler ? Pour qu’on se réconcilie car notre amitié te manques ? Ohhh, pauvre bichette…

-        Non !!!! C’est pas pour ça !!!!!! Tu ne peux pas lire dans mes pensées !!!

-        Oh que si !!! Je lis dans les pensées de tout le monde !!!

-        Bon c’est bon t’as finie ton charabia ou pas ?

-        Mon cha machin quoi ?

-        Ton CHARABIA, idiote !!!

-        Ché pas c’que c’est ?!

-        Pfff, de toute manière tu ne sais jamais rien.

-        Bon allez, je te suis puisque tu veux me parler !

-        Eh oh… Dis la copine à Murielle. ( Margot ).

-        Quoi ? lui répondit Murielle.

-        Tu ne crois pas que tu lui as assez parlé ? Continua-t-elle.

-        Mais c’est rien, ne sois pas jalouse car de toute manière c’est plus mon amie, elle veut juste me dire un truc et après je reviendrai vous voir. Dis Murielle.

-        D’accord. Continua Margot.

-        Bon tu viens maintenant ou jamais ? Dis-je.

-        Jamais.

-        Tu te fous de moi là ???? Cette baffe, tu la veux maintenant ou jamais ???

-        Là je suis obligé de dire jamais.

-        Bon alors tu viens.

-        Pfff… Souffla-t-elle.

-        Qu’est-ce que t’as encore ?

-        Rien, c’est juste que je n’aie pas du tout envie.

-        T’es obliger de venir sinon je t’en colle une !!! Alors fais gaffe…

 

Murielle avala sa salive et ne dit plus un mot.

 

-        Ah, tu fais moins ta maline maintenant, hein ? Lui dis-je en me moquant.

-        Mais oh !!! Tu crois pas que tu en fais un peut trop ???

-        Non mais Murielle !!! Tu te fou de la gueule de qui là, hein ?

-        De qui ? Bah…

-        T’as pas besoin de réfléchir !! Ca devrait venir tout seule !!!

-        Bon allez !!! C’est bon je viens avec toi comme ça tu vas me dire encore une fois tes petites stupidités et comme ça après on en parle plus !!!!!! Car tu m’en choses !!!

-        Houlàlà !!! Quelle énervée !!! Ca lui prend souvent de faire des crises ? Demandais-je à Margot.

-        Mais de quoi j’me mêle ? Répondit-elle.

-        Oh mais c’est bon !!! J’te pose seulement une question, c’est juste sa qui te met en colère ?

-        Ferme-la ! Me dit Margot méchamment.

-        Alors là ma p’tite tu vas pas faire long feu !!! Parce que moi j’en ai ras-la-casquette de tes p’tits discours à la con !!!

-        Quoi ? Tu oses me dire ça ? Et à moi en plus, c’est ça le pire !!! Me répondit Margot l’air étonnée.

-        J’EN AI MARRE !!!!!!!! Ca suffit !!! Je suis pas venue ici pour parler à vous et non plus pour me disputer avec cette idiote de Margot !!! Je vous rappelle que je suis venue ici pour parler à Murielle et non pas à vous !!!!! C’est assez clair là ?????

-        Euh… Répondit en chœur Murielle et Margot.

-        AHAHAh !!!! A ce que je vois vous ne faites plus les malines !!!! ALORS MURIELLE JE VAIS TE DEMANDER TOUT DE SUITE DE ME SUIVRE ET DE VENIR ME PARLER !!!!!!   CAR JE NE SUIS PAS VENUE ICI POUR PARLER A TOUTE LA PETITE COMPAGNIE MAIS A MUUUURIELLLEEE !!!!!!!!!!! EST-CE QUE J’AI ETEASSEZ CLAIR ?????

-        Oui… Dit Murielle la bouche grande ouverte.

-        Bon alors tu viens maintenant ? Lui dis-je.

-        Oué…

 

Murielle me suivi et nous allâmes toutes les deux dans un coin de la cour.

 

-        Murielle, je voulais te parler car je voulais savoir plus de choses sur toi.

-        Comme quoi ?

-        Ton caractère, tes amoureux…

-        D’accord, mais promets-moi que tu le diras à personne. T’es plus mon amie mais je m’en fiche si j’te le dis.

-        Ok, promis.

-        Je suis amoureuse de Jules.

-        Et il t’aime ? ( J’étais toute étonnée car Murielle était très belle mais Jules n’était pas très beau. )

-        Ché pas, mais je m’en fiche si il m’aime ou pas.

-        Ok, c’est bon tu peux repartir rejoindre tes copines.

-        C’est pas mes copines c’est mes AMIES !!!!!

-        Ah, pardon…. Lui dis-je en me moquant.

 

Murielle se retourna pour aller retrouver ses amies, et, avant qu’elle parte je lui dis :

 

-        Murielle, attend.

-        Quoi encore ?

 

Elle se rapprocha de moi et je lui mis une baffe.

 

-        Aïe !!!!! Mais pourquoi tu m’as fait ça ? Dit-elle affolée.

-        Car tu le méritais.

 

La sonnerie sonna, les élèves se mirent en rang.

Damia courut vers moi et me dit :

 

-        Julie, je te déteste !!! Tu n’es même pas venue me dire bonjour.

-        Ohhhhh !!!!!!! Je suis désolée !!! J’ai complètement zappé de te le dire !!!!! Alors : Bonjour !!!

-        Mais tu restes mon amie ? Dit-elle vexer.

-        Oui, t’inquiète. Et j’te dirai un truc importent à la récré…

-        Ok. A toute à l’heure.

-        Oué, à toute.

 

Quand nous arrivâmes dans notre classe, tous les élèves s’installèrent à leur bureau et sortirent leurs faires.

 

-        Bonjour les enfants. Je suis une remplaçante car votre maîtresse à eu un accident de voiture. Alors je me présente : Je m’appelle Elodie.

-        Rhhhaaa, c’est nul !!! Elle va être trop bête c’te prof !!! Dis-je à vois basse.

 

Le temps passait et tout le monde travailler en silence.

 

Quand la sonnerie sonna, tous les élèves se mirent à hurler, sauf moi je crois.

La remplaçante cria plus fort qu’eux et dit :

 

-        Ca suffit !!!!! Silence !!!

 

Tous les élèves se turent.

 

-        Allez-vous mettre en rang. Dis la prof.

 

Les élèves allèrent se mettre en rang calmement.

 

Quand nous arrivâmes dans la cour, je courus vers Damia et lui dit :

 

-        Ce matin, je ne t’ai pas dit bonjour car je voulais demander à Murielle de qui elle était amoureuse et elle me l’a dit donc du coup, on va dire à tout le monde de qui elle est amoureuse, comme ça, ça permettra de me venger… T’as compris ?

-        Oui, j’ai compris mais de qui elle est amoureuse ?

-        De Jules !

-        Ah !!! Il est moche !

-        Ben oui mais bon, elle est belle, il est moche mais il est bête et elle est bête… Ils ont quand même un point commun tous les deux, non ?

-        Oué !!! T’es trop drôle Julie !!!

-        Oué, je sais !!! Bon, on commence maintenant ou jamais ?

-        Maintenant !!!

-        D’accord…

 

Pendant toute la récréation, avec Damia, nous dîmes à tout le monde que Murielle aimait Jules et tout le monde faisait : Quelle horreur !!! ». Et tout le monde est allé voir Murielle en lui disant : « Murielle + Jules = <3 ! » Et Murielle répondait : «  Mais… Mais, qui vous l’as dit ? » Et tout le monde répondait : « Ahah ! Tu ne le sauras pas ! ».

 

Quand la sonnerie sonna, tous les élèves se mirent en rang calmement. La remplaçante passa dans le rang pour voir si tous les élèves étaient bien alignés et fit demi-tour en voyant que tout était parfait.

 

Quand nous arrivâmes dans notre classe, nous entrèrent tous en silence et nous allâmes chacun à notre bureau très silencieusement.

 

Le temps passait, la classe était toujours autant silencieuse, pour tout dire, on entendait que les stylos écrire, rien d’autre.

 

La sonnerie sonna, les élèves n’étaient pas perturber et rester sur le nez sur leur cahier. Ensuite, la remplaçante dit :

 

-        Rangez cos cahiers, faites votre cartable, prenez-le, allez vous mettre en rang et bonnes vacances. ( Nous étions la seule école à être en vacances le midi. C'était le très gentil directeur qui avait choisit et ça plaisait à tous les élèves de l'école. )

 

Nous allâmes tous, silencieusement nous mettre en rang.

 

Quand nous arrivâmes dans la cour, tous les élèves sautèrent, partirent de tous côtés…

 

Quand je vis ma mère, je courus vers elle et nous marchâmes jusqu’à la maison.

 

Quand nous arrivâmes à la maison, nous mangeâmes copieusement et quand le repas fut terminé, je dis à ma mère :

 

-        M’an je vais me reposer sur mon lit, à plus tard.

-        Ok, vas-y. Me répondit-elle gentiment.

 

Je montais les escaliers, marchais jusqu’à mon lit dans ma chambre et je me couchai sur mon lit et m’endormis calmement.

 

FIN.